Développement durable : le succès du crédit d’impôt
En France, une résidence principale sur sept a fait l’objet de travaux visant à maîtriser la consommation énergétique.
Le crédit d’impôt en faveur du développement durable est fortement incitatif. Chaque année, plus d'un million de résidences principales ont fait l’objet de travaux déclarés au titre de ce crédit d’impôt. « Deux tiers de ces travaux ont été engagés pour la maîtrise de la consommation énergétique (isolation, chaudière plus performante…), la dépense moyenne pour chaque logement s’élevant à 4 640 euros Les sommes engagées, sont plus importantes pour l’installation d’équipements à énergie renouvelable [...], 6 370 euros en moyenne ». Mais le dispositif est victime de son succès : « La dépense fiscale en faveur du développement durable a quasiment triplé en trois ans. L’État restitue entre 1 et 3 milliards d’euros chaque année. Comme une vingtaine d’autres avantages fiscaux, il a été sensiblement diminué.
Pas de flambée
La facture énergétique des ménages est restée relativement stable depuis une vingtaine d’années, après avoir enregistré un pic au milieu des années 80. En effet, l’amélioration des performances énergétiques des logements et des véhicules, conjuguée au développement de modes de chauffage moins coûteux, semble avoir compensé l’étalement urbain et l’augmentation de la surface moyenne des logements. Il existe toutefois apparaître d’importantes disparités géographiques. L’effort énergétique est ainsi près de deux fois plus faible dans l’agglomération parisienne qu’en zone rurale Cela tient à la superficie plus grande des logements en milieu rural, impliquant une plus grande consommation de chauffage, et à l’emplacement du domicile, plus éloigné du lieu de travail qu’en ville ». L’âge des occupants du logement et le type de chauffage ont également une influence importante sur la facture. Toujours au chapitre de l’énergie, les tarifs de l’électricité continuent daugmenter.